Alpinisme
L’alpinisme est la vocation première de l’APEM, alors APDA. Le plus ancien des stages d’été en montagne dont on retrouve trace date de 1968. Un rapport de quatre pages relate ces quinze premiers jours très perturbés par le mauvais temps qui réunirent alors trois des fondateurs du club et quatre jeunes de moins de vingt ans accompagnés par le flamboyant guide Claude Jaccoux tout auréolé de sa participation à l’expédition nationale au Huascaran (Andes) en 1966 (première de la Face Nord).
Le Massif du Mont-Blanc est alors considéré comme incontournable et envisager une autre destination ne sera décidé qu’en 1976 pour une échappée à douze dans les Dolomites encadrée par Michel Feuillarade. Mais avant, il est vrai, un stage à… Chamonix. L’Oisans au terrain jugé trop précaire mais au climat bien plus favorable n’aura la faveur pour la première fois qu’en 1977.
D’année en année, les destinations se sont diversifiées : Grand Paradis, Vanoise, Valais suisse, Bernina et Bergell sur la frontière entre Suisse et Italie. Sans compter une première en Afghanistan en 1977. A l’ère des guides poitevins (Jean-Pierre Laurent, Alain Stévenet) a suivi celle des guides pyrénéens, aux effectifs étriqués des premières années a succédé la presque foule (74 personnes dont 49 stagiaires en Oisans en 2003), à une fréquentation strictement estivale on s’est enhardi à des sorties en hiver et au printemps même si l’éloignement rend les rend plus aléatoires.
Tel qu’il se pratique à l’APEM, l’alpinisme se veut initiation et perfectionnement. La présence de guides, celle des instructeurs et initiateurs du club, celle des compagnons de cordée, outre la sécurité qu’ils procurent, permet de se former à ces courses de neige, courses d’arêtes, escalades rocheuses et cascades de glace qui font la splendeur de la haute montagne. C’est aussi l’occasion de se rapprocher des autres sans lesquels il n’est de véritable activité sportive.