Médecine et escalade

Fiches pratiques du site de la FFME :

La rupture de poulie

La tendinite

La rupture de poulie (docteur RICHARD) :

La pathologie qui fait peur !!!!

Et pour cause, une rupture de poulie signifie un arrêt total de l’escalade pendant plusieurs semaines, pouvant avoir des conséquences assez néfastes sur le plan fonctionnel si un traitement adapté n’est pas mis en place ou si la rupture est négligée.

Elle traduit une rupture (partielle ou totale) des ponts fibreux maintenant les tendons des muscles fléchisseurs des doigts.

Classiquement, celle-ci se manifeste par l’apparition brutale d’une douleur au niveau d’un doigt avec un claquement sec audible à plusieurs mètres. Elle survient le plus souvent lors de tenue de prises en position arquée ou lors de répétition de gestes traumatiques (jeté, travail de bloc ou sur poutre). Un œdème local peut apparaitre secondairement. Attention parfois, les symptômes ne sont pas toujours aussi nets.

En pratique, si vous êtes victime d’une rupture de poulie (ou pour TOUTES douleurs au niveau d’un doigt), il s’impose :

- un ARRÊT TOTAL et IMMÉDIAT de l’activité.
- appliquer localement du froid le plus tôt possible.

Pour la suite, malheureusement, il s’en suivra un arrêt de l’escalade d’un minimum de 4 semaines ASSOCIÉ à un traitement spécifique (strapping et kinésithérapie). Un avis auprès de votre médecin traitant (ou médecin du sport) reste indispensable afin de confirmer le diagnostic et de mettre en place la prise en charge par le kiné. Lors de la reprise de l’escalade toutes douleurs au niveau du doigt impose l’arrêt de l’activité.

Les explications données ici restent simples et très pratiques de façon volontaire, pour éviter toutes auto-médications abusives pouvant se révéler néfastes.

Pour ceux ou celles qui souhaiteraient avoir des informations complémentaires (anatomie, mécanisme, protocole détaillé du traitement), je vous invite à visiter le site kinescalade de source fiable. http://www.kinescalade.com/.

Partager :